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La symbolique du Printemps à travers les cultures du monde

11 mars 2021

La symbolique du Printemps à travers les cultures du monde

11 mars 2021

Une renaissance, un nouveau souffle… S’il est une saison synonyme de régénération, c’est bel et bien le printemps. Avec ses bouleversements naturels, elle entraîne son lot de bienfaits pour le corps et l’esprit. Focus sur ce nouveau cycle qui s’offre à nous.

L’équinoxe en question 

On connaît mieux le solstice que son cousin l’équinoxe. Saviez-vous que le solstice rythme l’été et l’hiver, tandis que l’équinoxe marque le changement de saison du printemps et de l’automne ? Dans la nuit du 20 au 21 mars chez nous, le jour et la nuit sont égaux durant 12 petites heures. Il en va de même entre l’été et l’automne dans les alentours du 20 septembre. Pour toucher au cœur de l’équinoxe, il faut retenir cette notion de soleil, de lumière. C’est cela qui anime les grandes fêtes à travers le monde.

Le Printemps dans les cultures du Monde

Au Mexique, sur le site archéologique mythique de Teotihuacan, on célèbre le soleil habillé de blanc, les bras rivés vers le ciel, on gravit la Pyramide du Soleil pour espérer capturer l’énergie de l’Astre du jour. Plus connu, en Inde, on fête « Holi », la fête des couleurs. Célébrée chaque année lors de la pleine lune du mois de Phâlguna (qui correspond à février-mars dans notre calendrier), elle est également synonyme de fertilité et se déroule sur deux jours (parfois plus dans certaines régions !). La veille, de grands feux sont allumés pour rappeler Holika, dieu symbole de la victoire du bien sur le mal dans la religion Hindoue. Le deuxième jour des festivités, les indiens déambulent dans les rues tout de blanc vêtu, afin d’asperger de pigments colorés famille, passants et amis. Là-bas, les couleurs ont une signification bien particulière : le vert (l’harmonie), l’orange (l’optimisme), le bleu (la vitalité) et le rouge (la joie, l’amour). Pendant cette fête, toutes les castes se mêlent, et ce n’est pas rien.

Chez nos voisins Européens les traditions sont bien ancrées. Aux Pays-Bas, ce sont les fleurs qui sont à l’honneur et plus particulièrement la tulipe, symbole ultime du retour des beaux jours. Les plus belles fleurs sont exposées au parc floral de Keukenhof à Lisse afin d’admirer ce que l’on appelle « une mer de tulipes », c’est en effet le plus grand jardin de fleurs au monde. En Grèce, on se confectionne un petit bracelet en fil de coton rouge et blanc, le « Martis » qui signifie « Mars » en grec. Il se porte tout le mois et protège des premiers rayons du soleil. Dans d’autres contrées, c’est le feu qui est à l’honneur. En Espagne, on fait brûler des géants en bois. En Suède, on danse autour d’un feu de joie.  

Vous l’aurez compris, cette période de printemps est synonyme de renouveau. Nous quittons le temps froid et long de l’hiver pour renouer avec les bienfaits du soleil : les arbres bourgeonnent, les fleurs s’ouvrent, les animaux se convoitent. Bref, la vie reprend. 

Un renouvellement pour tous 

Le printemps dans notre culture occidentale est souvent synonyme de grand ménage, on fait le vide dans sa tête, dans son appartement, sa maison. Chez nous, le printemps est plus particulièrement associé à un élément, l’air. Un souffle vers la vie… Comme si pendant l’hiver on se laissait aller à l’enfermement au point d’attendre la sacro-sainte période des bourgeons pour ouvrir les fenêtres – Covid-19 oblige, c’est probablement fait depuis bien longtemps. Sonia nous confie : « J’avoue ne pas privilégier le tri pour cette saison. Je préfère ranger en hiver. Le printemps pour moi c’est un appel vers l’extérieur. On s’occupe de soi, on ouvre son appartement, sa maison, on vit dehors. » 

Le printemps c’est aussi un appel à sortir de sa zone de confort, à recommencer, à la manière des fleurs qui éclosent, c’est la raison pour laquelle parfois, son arrivée peut nous sembler violente ou brusque. Cette aspiration au mouvement est vertigineuse n’est-ce pas ? Nous voilà à peine sorti de notre coquille hivernale, et d’un coup, tourné vers la lumière. Alors on peut se sentir vulnérable, acceptons-le, c’est aussi une manière de ressentir profondément qui l’on est. Le printemps n’est pas forcément une étape facile, une période d’adaptation, de réconciliation est nécessaire. Chez Doran Sou, nous cherchons à apprivoiser ces changements en nous entourant d’énergie créative, de douceur, de courage, de sagesse. C’est un moment où vous avez le droit d’exister, de vous écouter. 

Le chemin vers la régénération 

Cette nouvelle saison invite la régénération dans nos vies. Là encore, c’est loin d’être une sinécure. Sonia confesse que l’arrivée du printemps est physiquement difficile. Alors, elle a développé des rituels réconfortants : prendre soin de soi, de son intérieur : on ouvre les fenêtres, on change ses tenues, et même son linge de lit : « Dès que les beaux jours arrivent, j’abandonne la couette et je laisse la place au drap plat et couverture, fidèle à nos matières métis de lin et nid d’abeille bio. Pour le reste, je remédie à la fatigue grâce à l’acupuncture et des cures de plantes pour repartir sur de bonnes bases. C’est un changement qui peut être très difficile pour le corps et l’esprit mais j’essaie de me concentrer sur ce qui me fait du bien : jardiner, marcher, pieds nus dans la terre, boire un café ou un thé à l’extérieur, prendre de vrais bols d’air. C’est le début d’une période magnifique non ? » 

Découvrez le désir de régénérations à l’origine de Doran Sou.

Prendre pleinement conscience
du monde qui nous entoure.

Savoir qui nous sommes vraiment, ce que nous voulons être et ce qui est essentiel. Agir en conséquence et en responsabilité. Doran Sou est une jeune marque de linge de lit et de bain qui s’inscrit dans cette aventure, à l’unisson de sa fondatrice, experte du textile, Sonia Babecoff.